đŸŠ« C Était Mieux Du Temps Des Blancs

CĂ©tait mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux C'Ă©tait mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux Woh, oh, oh, Mieuxvaut mourir debout que vivre toute une vie Ă  genoux - page 2 - Topic Afrique : c'Ă©tait mieux du temps des blancs du 24-04-2015 01:40:35 sur les forums de jeuxvideo.com SĂ©ancede rock hopping (saute-cailloux) Ă  Port-Blanc. Dimanche, lundi et mardi je m’inscris aux ateliers de David AppĂ©rĂ©, AurĂ©lien Coffignal, Guillaume Huppert, Jean Marc Terrade et Vincent Achard. C’étaient quelques uns des coachs venus enseigner lors de ce Symposium 2022. Il y avait tellement de coachs et d’ateliers, qu’un yeple deuxiĂšme sur la photo de oldschool c'est le mien , je l'ai eu pour 120€ et des boites vides en bonus (mais pas les vraies de vraies d'Ă©poque), j'Ă©tais vraiment content d'enfin en trouver un (et pas loin , env.40km, comme je disais, mon vendeur , ancien forain me disait que qq'un d'autre avait fait lyon-pyrĂ©nĂ©es dans la nuit direct pour venir prendre 2 autres). CĂ©tait octobre finissant. Il y avait si peu de jour et bientĂŽt la nuit sĂšmerait son trouble, les hommes dormiraient. Seules les Ă©toiles dans le ciel sans limite. Allant au hasard des rues, pourquoi avait-il Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog. Blanc-seing. Cette ligne au large des yeux. Du-dedans de soi en direction >> 22 mars 2020 Groupe: Membres Messages : 5 544 Inscrit : 28-décembre 09 Gender: Male Location: Interests: l'art contemporain Ilm’aurait mieux valu naĂźtre alors que la Nature Ă©tait plus clĂ©mente. Ô sort cruel qui m’a fait venir trop tard, fils d’une race dĂ©shĂ©ritĂ©e !" ; ou encore les lamentations de JuvĂ©nal, dans ses Satires (v. 69-70) : "DĂ©jĂ  du temps d’HomĂšre notre race baissait. La terre ne nourrit plus aujourd’hui que des hommes mĂ©chants et chĂ©tifs. iyh3wd. “Qui nous roulera la pierre Ă  l’entrĂ©e du tombeau ? Se demandent en chemin les femmes au petit matin de la rĂ©surrection ?” Marc 16,3. Chers frĂšres et sƓurs membres de la CommunautĂ© des Foulards Blancs, Cette question qui habite le cƓur des femmes qui se rendent au tombeau de JĂ©sus n’est–elle pas, pour nous, en cette fĂȘte de PĂąques d’une Ă©tonnante actualitĂ© ? Sous maintes formes, n’est ce pas une question qui monte aussi de nos cƓurs aujourd’hui ? Tant de situations apparemment sans issue, telles des pierres que l’on ne peut soulever. MalgrĂ© tout cela ces femmes avancent, portant leur parfums dans une totale gratuitĂ© d’amour pour accomplir un geste de compassion envers leur MaĂźtre et Seigneur. Une rĂ©ponse va ĂȘtre donnĂ©e Ă  leur question lancinante la pierre est roulĂ©e, et pourtant elle Ă©tait fort grande nous dit l’évangile de Saint Jean. Mais c’est surtout l’inattendu, l’inespĂ©rĂ©, le non-pensable, l’intervention de Dieu vous cherchez JĂ©sus le crucifiĂ©. Il est ressuscitĂ©. Il n’est plus ici. Voyez le lieu oĂč il avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© »Mc 16,6. Il nous faudrait recevoir Ă  neuf, dans le silence du cƓur, cette Évangile, cette bonne nouvelle, l’unique finalement, qui rĂ©siste Ă  tout – qui seule peut Ă©clairer, fortifier, retourner nos voies sans issues fermĂ©es par une pierre fort grande Ne craignez pas j’étais mort et me voici vivant » Ap 1,18. Chers frĂšres et sƓurs, ce temps pascal nous est donnĂ© pour revivifier dans nos vies l’ aujourd’hui » de l’annonce faite aux femmes porteuses de parfum. AuprĂšs de nos frĂšres et sƓurs souffrants, proches ou lointains, n’avons-nous pas Ă  ĂȘtre, chacun d’entre nous et tous ensemble, comme ces porteuses d’aromates ? C’est notre plus haut service qui rĂ©sume tous les autres servir le corps de JĂ©sus dont chaque ĂȘtre humain est un membre aimĂ© ». N’est-ce pas lĂ  une mission et une vocation spĂ©cifique des Foulards Blancs ? N’est-ce pas lĂ  le rappel de ce que JĂ©sus avait montrĂ© Ă  ces apĂŽtres Ă  la derniĂšre CĂšne et qu’il a lĂ©guĂ© Ă  son Église ? Le Seigneur JĂ©sus, sachant que le PĂšre avait tout remis entre ses mains, qu’il Ă©tait venu de Dieu et qu’il retournait Ă  Dieu, se leva de table, quitta son vĂȘtement et prit un linge qu’il se noua Ă  la ceinture; puis Il versa de l’eau dans un bassin Il se mit Ă  laver les pieds de ses disciples et Ă  les essuyer avec le linge qu’Il avait Ă  la ceinture. » Jn 13, 3-6. A l’imitation du JĂ©sus Christ, chaque membre de la CommunautĂ© accueille ce geste et cet exemple d’abaissement du Seigneur en se mettant lui-mĂȘme au service de toutes les personnes en besoin d’assistance. Et cela est distinctement concrĂ©tisĂ© Ă  Lourdes, en ce lieu de service. Comme les femmes qui se sont rendues au tombeau du Seigneur, notre communautĂ© a vĂ©cu des moments particuliĂšrement difficiles face Ă  la pandĂ©mie du Covid le confinement, la fermeture du sanctuaire aux pĂšlerins. Nous rendons grĂące au Seigneur pour la saison des pĂšlerinages qui a dĂ©marrĂ© ce dimanche des Rameaux, le 10 avril, au Sanctuaire, aprĂšs 2 annĂ©es marquĂ©es par les difficultĂ©s imposĂ©es par la crise sanitaire. L’heure est venue pour le travail, oĂč chaque membre de la FraternitĂ© devra quitter son vĂȘtement pour revĂȘtir la tenue du service, l’uniforme, et passer au cou le foulard blanc et se mettre Ă  la suite du Christ avec l’aide de la Vierge Marie pour servir nos frĂšres et sƓurs dans le besoin qui viennent Ă  Lourdes. C’est l’occasion pour chacun de nous de vivre une des paroles de la Vierge Marie Ă  Bernadette comme le leitmotiv de l’annĂ©e pastorale 2022 Allez dire aux prĂȘtres », parole qui nous rappelle la mission de Bernadette auprĂšs de l’Église. Ayons confiance au Seigneur, laissons le Christ ressuscitĂ© faire son Ɠuvre en nous tout au long de cet Ă©tĂ©, c’est lui le Seigneur de nos vies, c’est lui qui conduit l’Église. Il vit, le Christ, notre espĂ©rance et il est la jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Le Christ vit et te veut vivant ! Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne De mĂȘme que le PĂšre m’a envoyĂ©, moi aussi je vous envoie » Jn 20,21. A tous et Ă  chacun heureuse fĂȘte de PĂąques. Ma proximitĂ© dans la priĂšre. PĂšre Blaise Ntunga, CficAumĂŽnier des Foulards BlancsChapelain du sanctuaire Notre Dame de Lourdes Plus que jamais, les Foulards Blancs Ă©taient particuliĂšrement impatients de retrouver la permanence de La Rochelle-Saintes. Aussi, pour placer la permanence sous la protection de la Vierge Marie, la perm de La Rochelle-Saintes, au complet, se rend Ă  la messe dominicale Ă  la basilique du Rosaire le dimanche 1er aoĂ»t Ă 18h30 et sous le soleil. Pour cette Ă©dition 2021, nous Ă©tions cinq Foulards Blancs MaĂ©va notre cheffe de perm, Constantin, LĂ©onard, Constance et scouts se sont joints Ă  nous, dont 3 cheftaines SUF et 3 compagnons SGDF, toutes dĂ©couvrant Lourdes pour la premiĂšre fois, et un chef SGDF, qui avait dĂ©jĂ  servi avec les FB il y a quelques matin, un rallye photo sur le thĂšme des JO nous permit Ă  la fois de faire connaissance, et de dĂ©couvrir tous les lieux de Lourdes, du sanctuaire Ă  l’accueil Saint Frai, oĂč nous serons amenĂ©s Ă  nous rendre lors du pĂšlerinage. En dĂ©but d’aprĂšs-midi, LĂ©onard et Constantin nous formĂšrent au maniement des voitures bleues, servant pour les dĂ©placements des effet, le brancardage reprĂ©sente une part importante du service que nous rendons auprĂšs de nos frĂšres et sƓurs malades. GrĂące Ă  ces temps de brancardage, nous avons la chance de rencontrer et de discuter avec les pĂšlerins que nous accompagnions la mĂȘme personne sur la semaine, ou que nous changions de pĂšlerin tous les jours, ces temps sont l’occasion de faire un maximum de rencontres avec ces personnes ainsi que leur vie, parfois trĂšs difficile, leurs joies, leurs galĂšres
 Et si l’échange verbale s’avĂšre impossible nous communiquons grĂące Ă  nos regards et sourires ! Certains pĂšlerins vont d’emblĂ©e nous toucher, comme Guy avec son harmonica, ou Emmanuel, le philosophe, ou encore cette dame qui accompagne sa fille de 56 ans. Avec d’autres, nous prendrons patience en essayant de les comprendre au mieux, et de les confier Ă  Marie dans notre cƓur. Tout est un peu particulier cette annĂ©e, le sanctuaire est moins frĂ©quentĂ©, notamment par les pĂšlerinages Ă©trangers, et les masques entravent parfois la communication. Pourtant au fil des jours et des discussions, nous arrivons Ă  dĂ©couvrir un peu plus les pĂšlerins Alain qui venait pour la premiĂšre fois arrivait enfin Ă  trouver sa place, Emmanuel qui revenait pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©cĂšs de sa femme est heureux de ce pĂšlerinage, qui finalement le touche plus que prĂ©vu
Chaque moment, Ă  l’issue de la procession mariale, ou encore du geste de l’eau remplaçant les piscines, covid oblige offrent autant d’opportunitĂ©s pour dĂ©couvrir ces tĂ©moignages que le miracle de Lourdes est de nous remplir de grĂąces Ă  chaque fois que nous venons en pĂšlerinage, il arrive aussi malheureusement que nous devions faire face Ă  la rĂ©alitĂ© certains pĂšlerins voient leur santĂ© s’aggraver Ă  l’image d’ et de sa maman qui ont particuliĂšrement touchĂ© plusieurs FB. Cette permanence a aussi Ă©tĂ© l’occasion de mener un loup garou fĂ©roce tout au long de la semaine. Il est important de crĂ©er une ambiance et une cohĂ©sion de permanence c’est pourquoi les repas au 5e de Saint Frai, le service, ou encore la fin de soirĂ©e nous offrent l’occasions de dĂ©couvrir chaque scout qui s’est engagĂ© pour venir servir Ă  Lourdes. Et ces Ă©changes font tout le sel de la perm !Tout comme les sessions chants improvisĂ©es au dĂ©jeuner, pour rĂ©pĂ©ter l’Ave Maria, chantĂ© le dernier soir pour les pĂšlerins. Ce sont Ă©galement ces moments oĂč l’on parle de notre foulard blanc et d’engagement, et l’on sĂšche devant la profondeur de larĂ©flexion d’un futur FB » La vraie joie se trouve dans un service vĂ©cu pleinement ». A soir, nous nous retrouvons au sanctuaire, pour grotter ndlr prier devant la grotte. Nous chantons pour Marie, ensemble – et c’est un sentiment unique que se laisser porter par le chant de la fraternitĂ©! – , et nos voix se font chaque jour plus justes, pour celle qui veille sur nous durant cette soir, vers 22h30, les permanences de la Rochelle-Saintes, et Besançon sont rassemblĂ©es. L’étendard est de sortie, et nous sommes tous en uniforme – diffĂ©rents selon nos mouvements – impeccable comme on dit. Nous avons eu la joie d’accueillir dans la CommunautĂ© Foulards Blancs AgnĂšs et Malo, et d’assister aux engagements Foulards Blancs de Constance et de service et joie. Une fois qu’on a entendu ces mots, ils rĂ©sonnent encore un moment dans notre cƓur, tandis que nous bouclons notre sac. Et toi alors, ne sens-tu pas l’appel de Lourdes ? Marie-Charlotte, FB Venir Ă  Lourdes avec la CommunautĂ© des Foulards Blancs, c’est venir servir le temps d’une semaine pendant l’étĂ© un pĂšlerinage. Lors de ces permanences rĂ©parties sur juillet et aoĂ»t, on vit, sert et prie ensemble. ivre ensemble, car la CommunautĂ© des Foulards Blancs accueille les scouts des diffĂ©rents mouvements de scoutisme catholique. On y vit comme pendant la Route, Ă  tour de rĂŽle chacun est responsable de la cuisine, de la vaisselle, de l’organisation de la veillĂ©e, etc
 On n’y vit pas qu’entre scouts, puisqu’à travers le service on cĂŽtoie la vie des malades partager un temps d’attente avant une cĂ©lĂ©bration, participer au service Ă  table et parfois faire les rĂ©veils et les gardes de nuit. Servir ensemble, c’est ce que l’on vient chercher lorsque l’on vient servir Ă  Lourdes. Bien souvent, on pense que servir, c’est le brancardage et emmener des personnes d’un endroit Ă  un autre. Le service, c’est avant tout venir Ă  la rencontre de l’autre et se laisser transformer par cette rencontre. C’est une double rencontre, d’abord celle de celui qui souffre puis Ă  travers elle celle du Christ. Cette rencontre peut ĂȘtre furtive un regard, un sourire, un mot gentil ou plus approfondi une discussion, un temps de priĂšre, un passage aux piscines. Cette rencontre on ne la vit pleinement que si on sait se rendre disponible et accueillir ceux qui nous entourent. Prier ensemble, car ce temps de service s’inscrit Ă©galement dans une dĂ©marche pĂšlerine. Outre le fait que les journĂ©es sont rythmĂ©es par la priĂšre du matin et celle du soir face Ă  la grotte. Les permanences suivent un pĂšlerinage diocĂ©sain ou le pĂšlerinage national, il est donc possible de suivre le dĂ©roulement d’un pĂšlerinage Ă  Lourdes avec la messe quotidienne, le chapelet, l’adoration, la rĂ©conciliation et la procession mariale. Parfois, c’est le service qui nous amĂšne Ă  la priĂšre lorsque l’on accompagne un malade aux piscines ou aux chapelles de lumiĂšre. C’est pour toutes ces choses que je reviens Ă  Lourdes chaque annĂ©e, que j’ai choisi de prendre mon foulard blanc et de m’engager auprĂšs de cette communautĂ©. Ce qu’on vit Ă  Lourdes nous enrichit et nous fortifie dans notre foi. C’est une grĂące de pouvoir y revenir chaque annĂ©e y dĂ©poser ce qui parfois nous pĂšse et nous peine. Nous sommes tous malades de quelque chose et Notre-Dame est lĂ  pour nous rĂ©conforter et nous donner l’impulsion pour l’annĂ©e Ă  venir. Sainte Bernadette disait Je suis le balai dont la Vierge s’est servie. Qu’est ce qu’on fait d’un balai lorsque l’on a fini de s’en servir ? On le range derriĂšre la porte. » Demandons la grĂące d’ĂȘtre Ă  notre tour le balai de la Vierge disponible pour le service et toujours Ă  portĂ©e de main. Sachons prendre notre place auprĂšs de Notre-Dame et accepter avec humilitĂ© les tĂąches qui nous sont confiĂ©es. Paul L. – FB Ayant servi pour la premiĂšre fois Ă  Lourdes en aoĂ»t dernier avec les Foulards Blancs FB, il m’a Ă©tĂ© demandĂ© d’écrire sur cette expĂ©rience nouvelle. Je le fais volontiers, en espĂ©rant que, si Dieu veut, ces quelques lignes pourront donner Ă  d’autres l’envie de rejoindre l’aventure ou du moins, qu’elles ne les en dissuaderont pas !. Je retiendrai ici deux aspects qui, Ă  mon avis, rendent l’expĂ©rience FB originale par rapport Ă  celles que l’on peut vivre habituellement dans le scoutisme. Le premier peut paraĂźtre tout bĂȘte mais il est, je pense, dĂ©terminant l’amitiĂ© scoute inter-mouvements. Aspect dĂ©terminant en effet comment porter la paix et l’amitiĂ© aux personnes que nous accompagnerons si nous ne recevons pas d’abord cette paix, cette amitiĂ©, ni ne les vivons entre nous ? C’est Ă  l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaĂźtront pour mes disciples. »Les rencontres inter-mouvements sont rares. L’amitiĂ© entre les scouts et guides qui en sont issus pourrait paraĂźtre abstraite, voire illusoire. Bon, dĂ©jĂ  commençons par la vivre dans nos unitĂ©s scoutes respectives, ce sera un bon dĂ©but ! Chez les FB, on arrive dans une Ă©quipe – une permanence – composĂ©e de guides et scouts venus de diffĂ©rentes associations de scoutisme. De toute la semaine, jamais je n’ai entendu un seul commentaire moqueur ni ironique sur les variĂ©tĂ©s de pratiques entre nos mouvements. Certes, nous Ă©tions issus de branches diffĂ©rentes, mais nous Ă©tions surtout rĂ©unis par un esprit scout commun, celui-lĂ  mĂȘme qui avait conduit chacun de nous Ă  venir servir Ă  Lourdes. Un moment l’a bien illustrĂ© Ă  mes yeux la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle certains d’entre nous s’engagĂšrent dans la communautĂ© des FB ; moment fort, dont je me souviens avec Ă©motion. C’était lors de la priĂšre du soir, en face de la grotte, de l’autre cĂŽtĂ© du gave. A cette occasion, plusieurs membres de notre groupe, issus de diffĂ©rents mouvements, dĂ©clarĂšrent publiquement les raisons de leur engagement. La diversitĂ© des mots traduisait une mĂȘme idĂ©e, j’ose dire un mĂȘme idĂ©al, un idĂ©al de vie. Et cet idĂ©al n’était pas une abstraction romantique mais une exigence Ă  incarner toujours davantage servir s’il plaĂźt Ă  Dieu toujours », ici Ă  Lourdes comme dans toute notre vie. Et Dieu sait combien nous avons besoin d’ĂȘtre soutenus pour cela. Cet idĂ©al que je portais en moi, j’en ai vu une rĂ©alisation Ă  Lourdes, avec les FB. C’est avec l’aide de cette communautĂ© scoute que bien des personnes ont incarnĂ© leur promesse scoute, et que bien d’autres le feront Ă  l’avenir si Dieu veut – peut-ĂȘtre toi, qui rĂ©flĂ©chis Ă  venir au service l’étĂ© prochain ? Et voici le second aspect le service avec les FB est une Ă©cole de disponibilitĂ© particuliĂšrement pourrait dire que le scoutisme en soi est Ă©cole de disponibilitĂ©, et c’est sans doute vrai. Mais je pense Ă  la maniĂšre dont, parfois, on considĂšre les temps de service » dans nos groupes ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, je pourrais caractĂ©riser avec prĂ©cision ces temps de service », que j’ai vĂ©cus en tant que scout, en donnant pour chacun – la chose Ă  faire, clairement Ă©tablie par exemple dĂ©placer un tas de bois, ça c’était notre spĂ©cialitĂ© ! ;– la personne ou le groupement de personnes bĂ©nĂ©ficiaire, Ă©galement dĂ©fini le propriĂ©taire, le monastĂšre
 ;– sa durĂ©e limitĂ© deux heures, ou deux jours
Or Ă  Lourdes, la chose Ă  faire n’est pas toujours prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie ĂȘtre avec une personne, passer du temps avec elle, lui ĂȘtre disponible pourquoi quoi faire ? pour rien Ă  faire peut-ĂȘtre
 Quant aux personnes, quiconque est dĂ©jĂ  venu Ă  Lourdes sait qu’elle ne forment pas un groupement dĂ©fini » mais une foule, un peuple aux origines et motivations diverses. Et ces personnes sont nombreuses mĂȘme en annĂ©e de coronavirus ! Bien sĂ»r, il y a, au premier chef, les pĂšlerins du diocĂšse que nous accompagnons, voire tel pĂšlerin du groupe qui m’a Ă©tĂ© plus particuliĂšrement confiĂ© Ă  un moment donnĂ© ; mais il y a aussi tel hospitalier avec qui tu peux Ă©changer une parole amicale ; les pĂšlerins des autres diocĂšses Ă  qui tu peux offrir un sourire en passant en extĂ©rieur, sinon le masque complique la chose ! ; il y a la foule des pĂšlerins individuels auprĂšs de qui tu es comme ambassadeur de l’esprit scout ; il y a tes frĂšres et sƓurs scouts de la permanence
 Je pense que tout cela aide Ă  dĂ©passer le cadre contractuel dans lequel nous avons parfois tendance Ă  enfermer l’esprit de service je t’aide jusqu’à tel point prĂ©dĂ©terminĂ© selon de mes intĂ©rĂȘts, et pour la suite, trouve quelqu’un d’autre
 » Dans l’Évangile, notre Seigneur dĂ©clare si votre justice ne dĂ©passe pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Et les scouts de certains mouvements chantent dans leur priĂšre Seigneur JĂ©sus apprenez-nous
 Ă  donner sans compter
 » Sans compter au-delĂ  des limites de nos intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes, mais pas davantage en-deçà de notre dĂ©sir d’ĂȘtre utile se rendre disponible peut vouloir dire, dans certains cas, accepter d’ĂȘtre inutile ou d’avoir l’impression de l’ĂȘtre. Cet Ă©tĂ© 2021 nous a aidĂ© Ă  mieux le comprendre puisque, Ă  cause des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu accomplir une partie du service habituel. Bref, le service avec les FB peut ĂȘtre une bonne Ă©cole de vie, une Ă©cole de la disponibilitĂ© gĂ©nĂ©reuse Ă  la suite de Notre-Dame de Lourdes voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » S’il plaĂźt Ă  Dieu, toujours ! Jean M. J’ai eu le plaisir de dĂ©couvrir Lourdes cet Ă©tĂ©, la ville sur les pas de Sainte Bernadette, le sanctuaire et les malades avec la Sainte Vierge. Quelle aventure humaine inespĂ©rĂ©e! Chacun y vient comme il est avec son histoire, son sourire et l’envie de rencontrer les pĂšlerins pour cheminer Ă  leur cĂŽtĂ©. La vie de communautĂ© avec les Foulards Blancs est une grĂące donnĂ©e en plus. Quelle joie d’y rencontrer des anciens emplis de souvenirs et avides de les partager, des nouveaux de tous horizons scouts bientĂŽt unis par le service, la priĂšre et la vie de camp, et d’ĂȘtre choyĂ© par notre cheffe de permanence. Avec deux amis, nous avons relevĂ© le dĂ©fi de nous retrouver pour l’étĂ©, trĂšs loin de notre chĂšre Normandie. Quelques clics nous permettent de nous inscrire, puis l’attente comme une prĂ©paration intĂ©rieure des cƓurs. A l’approche de l’étĂ©, notre cheffe de permanence nous sollicite par messages et nous transmet quelques consignes et s’informe rĂ©guliĂšrement du moral des troupes. A quelques jours du dĂ©part, les sacs sont prĂȘts et l’excitation nous gagne. Les uns arrivent par leur propre moyen – vĂ©lo, voiture, car, train – tandis que d’autres dĂ©barquent aux cĂŽtĂ©s des malades par les lignes ferroviaires rĂ©servĂ©es. L’installation au camp des jeunes et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie sont rapides, moins qu’il n’en faut pour monter les tentes et repĂ©rer les blocs sanitaires, la cuisine et notre lieu de veillĂ©e, le tout promet confort et bonne ambiance. De plus, nous rencontrons d’autres jeunes pelĂ© soleil, espoir, sourire, et d’autres scouts venus campĂ©s en unitĂ©. Nos voisins n’auront de cesse de pimenter nos repas – bonne humeur garantie. Cette annĂ©e est un peu particuliĂšre pour l’accueil des pĂšlerins sur le sanctuaire
 Les piscines sont fermĂ©es et remplacĂ©es par le symbolique “geste de l’eau”, souvenir du labeur de la jeune Soubirous Ă  la grotte de Massabielle ; les brancardiers Ɠuvrent de pair avec un hospitalier au service d’un pĂšlerin attitrĂ©. Dans l’ensemble, moins de personnes malades sont accueillis mais j’ai l’impression que la qualitĂ© de l’accompagnement est au rendez-vous. C’est aussi l’occasion de rencontrer ces malades personnellement tout au long de la semaine et vivre intensĂ©ment avec elles ce pĂšlerinage. En rĂ©sumĂ©, des rencontres fortes se dĂ©veloppent au cours du sĂ©jour, en tĂ©moignent les larmes partagĂ©es et les embrassades la veille du dĂ©part. Point mĂ©tĂ©o lourdais, il fait bon vivre prĂšs des PyrĂ©nĂ©es, sauf lorsque la bruine s’installe dans la vallĂ©e ou pire selon moi, que le soleil entre dans la danse. Heureusement nous bĂ©nĂ©ficions d’un temps couvert et lumineux la plupart du temps. Du relief, je porte Ă  votre attention deux points remarquables. D’une part la belle cĂŽte qui relie le village des jeunes au sanctuaire, au choix par l’allĂ©e des hĂŽtels ou le chemin de croix. D’autre part, les ponts qui mĂšnent Ă  l’une des quatre chapelles du sanctuaire. Autant d’occasions de mouiller la chemise, je vous laisse le soin de vous faire une idĂ©e par vous mĂȘme ! Dans l’ensemble, une semaine dense rythmĂ©e par le service aux malades et ponctuĂ©e de priĂšres et de temps fraternels, source de joie et d’apaisement. Quelques mots ne suffisent pas Ă  retranscrire l’état d’esprit que nous partageons lors de notre derniĂšre escapade dans les monts environnants. Nous sommes simplement ravis du temps donnĂ©, des amitiĂ©s nouĂ©es, et plein d’espĂ©rance pour l’avenir. Merci Ă  tous, de notre aumĂŽnier Ă  notre cheffe de permanence, en passant Ă©videmment par les anciens qui nous rendent visite et les joyeux bĂ©nĂ©voles de cette annĂ©e. J’espĂšre de tout cƓur vous croiser bientĂŽt ou mieux encore, l’étĂ© prochain en pays occitan. Fraternel salut scout <3 Dylan La statue de la Vierge, dans la grotte de Lourdes Ça y est l’étĂ© est lĂ , et apporte cette annĂ©e son lot de joies simples joie de participer Ă  la messe, joie de voir ces images du sanctuaire de Lourdes de nouveau parcouru par les pĂšlerins, joie de pouvoir se retrouver 🎉Ce retour vers la normalitĂ© ne nous fait pas oublier que les plus vulnĂ©rables face Ă  la situation sanitaire qui persiste sont ceux que nous avons l’habitude de servir lors de nos pĂšlerinages Ă  Lourdes. Face Ă  ce constat douloureux mais rĂ©aliste, les diocĂšses de Grenoble, La Rochelle-Saintes, Besançon-Belfort-MontbĂ©liard et Le Havre ont annoncĂ© l’annulation de leur pĂšlerinage diocĂ©sain, entraĂźnant par la mĂȘme occasion l’annulation des permanences Foulards belle occasion de se rĂ©jouir nĂ©anmoins le PĂšlerinage National des assomptionnistes sera maintenu cet Ă©tĂ© ! Il se tiendra bien Ă©videmment dans des conditions particuliĂšres, et le maintien de la permanence Foulards Blancs est en facile d’accepter que cet Ă©tĂ©, notre service ne prendra pas sa forme habituelle, prĂšs des chaises bleues et de leurs couvertures pimpantes. Heureusement, d’autres alternatives fleurissent pour faire rĂ©sonner diffĂ©remment les trois piliers des Foulards Blancs servir ensemble, prier ensemble, vivre peut personnellement retrouver le chemin du service lĂ  oĂč il est, en reprenant contact avec les personnes rencontrĂ©s en pĂšlerinage ou en se proposant auprĂšs des paroisses pour ĂȘtre mis en contact avec des personnes le confinement, le sanctuaire de Lourdes continue d’accompagner nos intentions de priĂšres en faisant brĂ»ler des bougies, grĂące Ă  l’initiative Une flamme, une prĂ©sence » đŸ”„ qui permet de faire allumer un lumignon et de se joindre Ă  la communautĂ© de pĂšlerins dans la priĂšre. Rendez-vous ici les Foulards Blancs ne manqueront pas de se retrouver au cours de la pĂ©riode estivale pour continuer de faire vivre et grandir la fraternitĂ© FB jusqu’à la rentrĂ©e 2020. 📆😎A bientĂŽt pour de nouvelles aventures 🌟 Dominique de Saboulin avec sa femme Solange C’est avec tristesse que nous avons appris le dĂ©cĂšs de Dominique de Saboulin. Dominique a Ă©tĂ© chef du Clan Notre-Dame de Lourdes au sein des Foulards Bleus et a oeuvrĂ©, aux cĂŽtĂ©s de sa femme Solange, pour la rĂ©unification des Foulards Bleus et des Foulards Blancs. Il a notamment Ă©tĂ© le premier Foulard Bleu Ă  recevoir son Foulard Blanc. Dominique et Solange ont servi Ă  Lourdes jusqu’en 2017. Ses obsĂšques ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es le 4 dĂ©cembre. Ils sont jeunes, ils sont scouts les Foulards Blancs tĂ©moignent de leur service auprĂšs des plus petits d’entre nous. Êtes-vous dĂ©jĂ  allĂ©s Ă  Lourdes pendant l’étĂ© ? Si oui, il est trĂšs probable que vous ayez dĂ©jĂ  croisĂ©, au dĂ©tour du sanctuaire, une caravane d’étranges engins bleus, roulant par dizaines d’un lieu de priĂšre Ă  l’autre. À l’arriĂšre, des malades ou des personnes ĂągĂ©es venant en pĂšlerinage, qui n’ont plus la force de marcher toute la journĂ©e ; devant, des bĂ©nĂ©voles qui ont pris une semaine de leur Ă©tĂ© pour se mettre Ă  leur service. Quelques uniformes scouts se dĂ©tachent de cette assemblĂ©e. Venant de toute la France, ils sont nombreux Ă  dĂ©cider chaque annĂ©e de se joindre aux Foulards Blancs. Qu’est ce que la CommunautĂ© des Foulards Blancs ? Créée en 1926, cette communautĂ© est composĂ©e de scouts de tout horizon qui ont dĂ©cidĂ© de se mettre au service des malades. Elle repose sur trois piliers servir ensemble, vivre ensemble et prier ensemble. Ceux qui la composent ont pris leur Foulard Blanc, un foulard bien particulier qui est symboliquement taillĂ© dans les draps des malades. Par cet engagement qui reprend la promesse scoute, ils promettent de se mettre au service des malades ainsi que de la communautĂ©. Chaque Ă©tĂ©, ils se joignent donc aux hospitaliers pendant une semaine pour rendre ce pĂšlerinage aussi agrĂ©able que possible aux malades. Ils sont tombĂ©s dedans quand ils Ă©taient scouts Les permanences pendant l’étĂ© sont assurĂ©es par des Foulards Blancs qui sont en moyenne quatre ou cinq par semaine. Mais Ă  ceux-ci se rattachent tous les ans des scouts et guides de tous horizons, venant achever leur camp par une semaine de service Ă  Lourdes. TrĂšs souvent en clan ou en feu, mais parfois aussi seuls, les jeunes qui arrivent Ă  Lourdes dĂ©couvrent un service dont ils ignorent tout. Aujourd’hui Foulard Blanc, Thibaut, 21 ans, tĂ©moigne Je me suis retrouvĂ© Ă  Lourdes sans vraiment savoir pourquoi. Je suis parti avec mon clan. J’avais 17 ans. C’était une pĂ©riode pendant laquelle je n’avais plus de rĂ©elle vie religieuse. J’allais Ă  l’église uniquement avec les scouts. Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des choses que je ne pensais pas dĂ©couvrir. » Un service oĂč l’on reçoit bien plus que l’on ne donne » À premiĂšre vue, ce service n’a rien d’une partie de plaisir. LevĂ©s aux aurores chaque matin aprĂšs une nuit sous la tente pour aller laver les chambres des malades en respectant des rĂšgles bien prĂ©cises, les Foulards Blancs ainsi que les scouts qui les accompagnent passent ensuite leur journĂ©e Ă  brancarder d’un lieu Ă  l’autre. La rencontre avec les malades est intimidante, car l’inconnu fait souvent peur. Thibaut raconte sa premiĂšre journĂ©e À l’époque, j’avais une forme de peur des personnes ĂągĂ©es. Je me souviens que quand les malades sont arrivĂ©s, j’ai failli faire une crise d’angoisse
 mais tout le monde Ă©tait dedans, donc j’ai suivi ». Puis, trĂšs vite cette communautĂ© hĂ©tĂ©roclite de jeunes et d’anciens trouve son Ă©quilibre. Pour les malades, cette semaine est l’occasion de rencontrer des jeunes pleins de vie qui sont heureux d’échanger avec eux, un luxe que les maisons de retraites ou les maisons spĂ©cialisĂ©es offrent rarement. Pour les jeunes, c’est l’occasion de s’oublier en offrant un peu de leur temps. Juliette, jeune Foulard Blanc affirme que cette semaine offre la chance de pouvoir allier service, rencontre, Ă©motions et ambiance », ce Ă  quoi Miriam ajoute que c’est un don de soi dans lequel on reçoit plus que l’on ne donne ». Quant Ă  Thibaut, malgrĂ© ses apprĂ©hensions de dĂ©part il confie Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des personnes qui malgrĂ© l’ñge et la maladie ont un espoir immense et une joie de vivre totale. » Pour beaucoup, ces jeunes ne savaient donc pas oĂč ils mettaient les pieds en arrivant. Pour tous, ils repartiront marquĂ©s par les rencontres qu’ils ont faites. Cet Ă©tĂ©, l’aventure continuera de plus belle, l’occasion pour les jeunes de la France entiĂšre de sortir de leur canapĂ© », comme l’exhortait le pape François aux derniĂšres JMJ, pour agir et laisser une empreinte dans ce monde ». D’aprĂšs un article de ClĂ©mence ViĂ© pour Aleteia Accueil RĂ©gion Le Havre Les cabanes de plage rĂ©apparaissent peu Ă  peu sur la plage du Havre. Mais suivant la dĂ©cision de la municipalitĂ©, les peintures colorĂ©es ont disparu au profit du blanc. Ce qui n’est pas vraiment du goĂ»t de la plupart des cabanistes. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Les cheveux blancs sont Ă©tonnants et ont une nature tellement particuliĂšre ! DerriĂšre leur absence de couleur se cachent une grande sensibilitĂ© et une fragilitĂ© Ă  ne pas ignorer. Ils mĂ©ritent donc un entretien cheveux gris - ou un entretien cheveux blancs - la lumiĂšre sur des cheveux plus vulnĂ©rables que les les cheveux blancs sont-ils sensibilisĂ©s ?Il faut bien prendre garde Ă  la fragilitĂ© des cheveux la consĂ©quence du vieillissement capillaire, mais aussi de l’absence de mĂ©lanine protectrice, les cheveux blancs sont plus vulnĂ©rables que les autres. Souvent plus fins et plus poreux, ils se rĂ©vĂšlent aussi plus rĂȘches et plus sont leurs caractĂ©ristiques propres ?Ils manquent de protectionLa production des constituants essentiels du cheveu que sont la kĂ©ratine et le sĂ©bum est altĂ©rĂ©e. Moins protĂ©gĂ©s, les cheveux se dĂ©shydratent. Ils deviennent alors secs et manquent de densitĂ©Les cheveux blancs se renouvellent moins vite que les autres cheveux. Ils sont de moins bonne qualitĂ© et leur diamĂštre diminue. La chevelure s’ manquent d’énergieAvec le temps, les cheveux sont moins nourris et moins irriguĂ©s. Ils s’ les cheveux blancs ont tendance Ă  jaunir ? Comment Ă©viter ce dĂ©sagrĂ©ment ?C’est la hantise des personnes portant des cheveux blancs, comme trĂšs blonds ! Il peut en effet arriver qu’ils prennent des reflets aux tons bizarres et qu'ils couleur des cheveux est dĂ©terminĂ©e par la mĂ©lanine. En fait, elle est composĂ©e de 2 pigments qui gĂ©nĂšrent des couleurs diffĂ©rentes. La phĂ©omĂ©lanine est Ă  la source de couleurs allant du jaune au rouge. Alors que le spectre de l’eumĂ©lanine s’étend du brun au Asiatiques ont les cheveux trĂšs noirs, car ils ne sont quasiment composĂ©s que d’eumĂ©lanine. Au contraire, des cheveux roux qui contiennent plus de savons que le vieillissement induit une baisse de production de mĂ©lanine. Et c’est la phĂ©omĂ©lanine qui devient souvent majoritaire pour les cheveux bruns. D’oĂč cette couleur dominante dans les tons de jaune sur les cheveux sont les facteurs qui menacent les cheveux blancs ?MĂ©fiance avec l’étĂ©La mĂ©lanine n’étant plus lĂ  pour jouer son rĂŽle protecteur, les cheveux blancs sont bien nus face aux agressions du soleil, de l’eau de mer ou du faut dĂ©sormais prendre le rĂ©flexe de protĂ©ger ses au coiffageLes cheveux blancs s’abĂźment sous la chaleur excessive du sĂšche-cheveux, des fers Ă  friser ou Ă  avec la pollutionElle se dĂ©pose progressivement sur les cheveux et finit par donner une lĂ©gĂšre coloration. Autres articles C’est grave, docteur ? Plus blanc que blanc ! Le jaunissement des cheveux est un phĂ©nomĂšne trĂšs courant qui est en fait le rĂ©sultat d’une dĂ©gradation d’un acide aminĂ©. Si vous cherchez un responsable, levez la tĂȘte l’exposition des cheveux au soleil est la raison numĂ©ro 1 de cette dĂ©gradation. DĂ©couvrir Moi, mes cheveux etc. J’assume mes cheveux bicolores C’est l’histoire de cheveux trĂšs blancs, qui sont apparus pour la premiĂšre fois quand elle avait 17 ans. Mathilde a tentĂ© de les camoufler pendant des annĂ©es, et puis stop. Aujourd’hui, Ă  peine trentenaire, elle les laisse vivre. DĂ©couvrir Cahier de tendances 3 tendances pour rayonner Ă  60 ans Il n’y a pas d’ñge pour jouer avec son Ăąge. S’offrir une seconde jeunesse, ou assumer au mieux les annĂ©es ? Voici quelques idĂ©es pour trouver le bon curseur. DĂ©couvrir Toutes premiĂšres fois La premiĂšre fois que
 j’ai assumĂ© mes cheveux blancs Jusque-lĂ , les signes de sagesse, ce n’était pas trop mon truc la vue du moindre cheveu blanc m’horrifiait. Depuis mes 30 ans, j'Ă©tais de toutes les colorations, mĂȘme les vĂ©gĂ©tales, faites maison. C'Ă©tait fastidieux, ça coĂ»tait de l'argent, et c'Ă©tait la course, en vain, contre le temps, contre moi-mĂȘme. DĂ©couvrir Un crime contre l’humanitĂ© politiquement incorrect la traite des Slaves du VIIIe au XVIIIe siĂšcle. Sait-on que le mot français esclave » vient du latin sclavus dĂ©signant l’homme slave asservi, terme apparu en ce sens en 937 dans un diplĂŽme germanique puis largement utilisĂ© dans les actes notariĂ©s gĂȘnois et vĂ©nitiens Ă  partir de la fin du XIIe siĂšcle pour finalement s’imposer dans les langues romanes et germaniques ? L’étymologie, encore plus explicite en anglais, rĂ©vĂšle un fait historique le plus souvent ignorĂ© non seulement du grand public, mais du milieu historien lui-mĂȘme la traite esclavagiste exercĂ©e aux dĂ©pens des peuples slaves du VIIIe au XVIIIe siĂšcle. Mr Alexandre Skirda, essayiste et historien d’origine russe, vient de consacrer Ă  cet Ă©pisode tragique de l’histoire europĂ©enne un livre 1 qui comble une lacune de notre documentation française, et qui pourtant n’a guĂšre suscitĂ© l’intĂ©rĂȘt du public parce qu’on ne lui fait pas la publicitĂ© qu’il mĂ©rite. Comment s’étonner de la censure mĂ©diatique ? Ce livre met Ă  la portĂ©e du grand public des faits irrĂ©futables permettant de constater la rĂ©duction en servitude de millions de Blancs, soumis Ă  une traite plus sĂ©vĂšre encore que la traite atlantique des Noirs d’Afrique puisqu’elle s’accompagnait de castration, et vendus dans la plupart des cas Ă  des acquĂ©reurs musulmans un dĂ©fi insupportable pour les canons de la repentance Ă  sens unique instaurĂ©s par la loi Taubira de 2001 ! On peut avancer une autre explication de l’injuste occultation du livre de Mr Skirda il nous introduit dans le monde slave qui ne nous est guĂšre familier, nos chercheurs Ă©tant affectĂ©s d’un tropisme anglo-saxon, et leur curiositĂ© se heurtant en outre au barrage linguistique induit par des langues difficiles, bien qu’indo-europĂ©ennes, et pour une bonne partie d’entre elles Ă©crites en alphabet cyrillique. Ainsi le Belge Verlinden, qui avait entrepris entre les annĂ©es 1940 et 1977 une volumineuse Ă©tude de l’esclavage aux temps mĂ©diĂ©vaux, aprĂšs s’ĂȘtre penchĂ© sur Al Andalus et le monde mĂ©diterranĂ©en, s’était arrĂȘtĂ© au pied des Carpathes, faute de connaĂźtre les langues slaves dans lesquelles Ă©taient rĂ©digĂ©s les principaux documents. Mr Skirda vient donc Ă  propos combler une lacune, par un ouvrage faisant la synthĂšse des Ă©tudes consacrĂ©es Ă  ce thĂšme, notamment de la monographie rĂ©cente, non encore traduite en français, de l’historien russe Dimitri E. Michine 2. Notre auteur distingue nettement deux traites des Slaves la traite occidentale, qui s’exerça en Europe centrale, et la traite orientale, qui sĂ©vit de la Pologne Ă  l’Oural. La premiĂšre ne dura que 300 ans, du VIIIe au XIe siĂšcle ; la seconde, qui dĂ©buta Ă©galement au VIIIe siĂšcle, dura quelque mille ans. Elles impliquĂšrent l’une et l’autre des peuples variĂ©s, qu’il s’agisse des victimes, les divers locuteurs de langues slaves rĂ©pandus de la BohĂȘme Ă  l’Ukraine, de la Pologne aux Balkans, ou qu’il s’agisse, cĂŽtĂ© prĂ©dateurs, de nomades turco-mongols venus des steppes de l’Asie centrale, les Polovtses, les Khazars et surtout les Tatars, auxquels il faut ajouter les Francs et les Juifs rhadhĂąnites 3 des Etats carolingiens, les VarĂšgues de Scandinavie, les GĂȘnois et les VĂ©nitiens, enfin les Turcs ottomans, lesquels prirent part Ă  ce crime contre l’humanitĂ© Ă  diverses Ă©poques historiques. Notons que la traite des Slaves fut contemporaine des traites arabo- et turco-musulmanes qui ravagĂšrent l’Afrique Noire et de la guerre de course menĂ©e par les Barbaresques qui hantĂšrent les cĂŽtes de MĂ©diterranĂ©e occidentale, un peu mieux connues grĂące aux travaux de MM. PĂ©trĂ©-Grenouilleau, Tidiane N’Diaye, Robert C. Davis et Jacques Heers, pour ne citer que ceux-lĂ . Le point commun qui rapproche ces diffĂ©rentes traites est qu’elles ont toutes, Ă  quelques rares exceptions prĂšs, Ă©tĂ© entreprises pour le compte d’Etats musulmans qui furent les plus gros demandeurs d’esclaves de l’histoire. Les responsabilitĂ©s de l’islam, civilisation esclavagiste par excellence » F. Braudel Depuis l’HĂ©gire en 622, l’islam s’est rĂ©pandu essentiellement par la guerre sainte ou djihad, aussi les Etats musulmans exigeaient-ils toujours plus d’esclaves – la religion mahomĂ©tane justifiant la rĂ©duction des infidĂšles en servitude – pour mettre en valeur, administrer et policer des territoires qui s’accroissaient au fur et Ă  mesure de leurs conquĂȘtes, sans compter les besoins en soldatesque et en galĂ©riens pour mener la guerre sur terre et sur mer. La demande en femmes ne fut pas moins exigeante, non seulement pour accomplir les travaux domestiques chez les maĂźtres, mais aussi pour remplir les harems des califes, sultans et hauts dignitaires dont la religion aphrodisiaque engendrait une polygamie au sens large du terme puisqu’elle permet, outre les quatre Ă©pouses lĂ©gitimes autorisĂ©es par le Coran, d’user d’un nombre illimitĂ© de concubines le plus souvent esclaves .C’est ainsi qu’Abd Ar Rahmane III, qui rĂ©gna de 912 Ă  961 sur Cordoue, disposait d’un harem comptant 6300 femmes, eunuques et domestiques, le palais fatimide du Caire, Songeons aussi que l’avĂšnement d’un nouveau maĂźtre pouvait exiger le renouveau du harem du dĂ©funt Ă  Istanbul il arriva au XVIIe siĂšcle qu’un vizir se dĂ©barrassĂąt des favorites de son prĂ©dĂ©cesseur en les noyant dans le Bosphore, aprĂšs avoir cousu les malheureuses dans un sac ; ce Barbe-Bleue enturbannĂ© eut des imitateurs ! 4 La castration des esclaves, mortelle dans plus de la moitiĂ© des cas en ces Ă©poques de mĂ©decine rudimentaire, rĂ©pondait Ă  la stratĂ©gie millĂ©naire de l’islam qui a toujours utilisĂ© la dĂ©mographie comme une arme de guerre. La stĂ©rilisation des immigrĂ©s esclaves Ă©vitait la submersion dĂ©mographique des fidĂšles d’Allah par des Ă©trangers infidĂšles. Aussi n’y eut-il pas plus de problĂšme noir que de problĂšme slave en Arabie Saoudite ainsi que dans les autres Etats islamisĂ©s sur la longue durĂ©e. Les eunuques n’étaient pas seulement prĂ©posĂ©s Ă  la garde des harems, ils Ă©taient aussi employĂ©s comme soldats, ou comme gardes prĂ©toriens du calife ou du sultan tels les saqalibas d’Al Andalus. On comprend dĂšs lors – raretĂ© obligeant du fait de la non-reproduction par les naissances et de la mortalitĂ© des esclaves-militaires Ă  la guerre – la nĂ©cessitĂ© constante d’en renouveler le contingent. Les musulmans disposaient grĂące Ă  leurs succĂšs guerriers d’un immense trĂ©sor en mĂ©taux et objets prĂ©cieux procurĂ©s par le pillage ; ils parvinrent aussi Ă  contrĂŽler par leurs conquĂȘtes les mines d’or du Sud-Soudan le dinar et le dirhem dominaient le marchĂ© mondial du Haut Moyen Age ; ils purent donc payer Ă  prix d’or les marchands de bĂ©tail Ă  visage humain la demande stimulait l’offre et finançait la traite. La traite occidentale des Slaves La traite occidentale qui dĂ©buta au VIIIe siĂšcle concernait ceux des TchĂšques, des Moraves, des Slovaques, des Polonais, des SlovĂšnes et des Croates de Slavonie qui furent razziĂ©s ou faits prisonniers dans les guerres les opposant Ă  leurs agressifs et puissants voisins germains ou hongrois, quand ils ne s’opposaient pas en combats fratricides, comme il arriva parfois entre TchĂšques et Polonais. Les prisonniers Ă©taient acheminĂ©s vers Prague, grande plaque tournante de l’esclavage, puis Ă  Verdun, le plus important centre europĂ©en de castration du Haut Moyen Age, pratique essentiellement rĂ©alisĂ©e par des Juifs dont c’était la spĂ©cialitĂ© en raison de leur familiaritĂ© avec le rite de circoncision ; les malheureux Ă©taient ensuite acheminĂ©s vers Cordoue, capitale de l’Espagne islamisĂ©e depuis la conquĂȘte de Tariq. Le transport et la vente Ă©taient assurĂ©s par les RhadĂąnites, nom signifiant en persan connaisseur des routes » par lequel on dĂ©signait les marchands juifs s’adonnant au trafic international ; leur itinĂ©raire empruntait la vallĂ©e du RhĂŽne et le port d’Arles. Les Esclavons de Slavonie pouvaient ĂȘtre enlevĂ©s Ă  partir des cĂŽtes dalmates par des bandes armĂ©es, puis expĂ©diĂ©s Ă  Venise, oĂč on peut encore voir le quai dit des esclavons » ; de lĂ  ils Ă©taient transportĂ©s jusqu’en Al Andalus, nom de l’Espagne islamisĂ©e depuis la conquĂȘte de Tariq en 711. Ce matĂ©riau humain pouvait ĂȘtre rĂ©exportĂ© vers d’autres pays musulmans la Syrie, l’Egypte, l’Irak ou le Maghreb. La traite occidentale prit fin au XIe siĂšcle en raison des progrĂšs de la Reconquista qui barrait la route aux RhadhĂąnites, en raison aussi de la fin survenue en 1031 du califat de Cordoue qui Ă©clata en principautĂ©s rivales, les taĂŻfas. Le dĂ©veloppement Ă©conomique, la christianisation des peuples slaves d’Europe centrale entre le VIIIe et le XIe siĂšcle, leur structuration progressive en Etats La plus grande partie du commerce des Radhanites Ă  travers l’OcĂ©an indien aurait Ă©tĂ© menĂ© grĂące Ă  des bateaux cĂŽtiers telque ce boutre comparables Ă  ceux des voisins germaniques influencĂ©s par le modĂšle de l’Empire romain, et dont la puissance rĂ©galienne se rĂ©vĂ©la capable d’assurer une certaine sĂ©curitĂ©, ne furent pas non plus Ă©trangers Ă  la fin de la traite occidentale des Slaves. La traite orientale des Slaves Les peuples slaves qui s’étaient installĂ©s Ă  l’est de l’Europe connurent mille annĂ©es de vicissitudes Ă©tablis sur des plaines immenses dĂ©pourvues d’obstacles naturels permettant d’assurer leur protection contre les envahisseurs, placĂ©s aux confins de l’Asie centrale parcourue par d’incessantes hordes nomades de pillards, il ne leur fallut pas moins de mille ans pour bĂątir un Etat solide, capable de rĂ©sister aux agressions Ă©trangĂšres. Paradoxalement, le premier Etat russe fut créé au IXe siĂšcle par des Scandinaves du nom de VarĂšgues qui avaient Ă©tĂ© appelĂ©s en renfort par les Ukrainiens en butte aux attaques des nomades polovtses, petchĂ©nĂšgues et khazars, mais les chefs vikings songeaient avant tout Ă  exploiter l’Ukraine comme une colonie dont la ressource principale Ă©tait l’habitant qu’ils razziaient avec une habiletĂ© de chasseurs d’homme proverbiale, pour aller le vendre soit au nord, sur la plaque tournante de l’esclavage viking que fut Hedebut au Danemark, soit au sud Ă  Byzance, capitale de la chrĂ©tientĂ© d’Orient qui ne connut pas l’extinction rapide de l’esclavage touchant la chrĂ©tientĂ© occidentale Ă  la mĂȘme Ă©poque. Peu Ă  peu les Russes, dont le nom vient du suĂšdois ruotsi » signifiant rameurs », s’émancipĂšrent de leurs tuteurs paĂŻens ils obtinrent Ă  partir de 964, sous Sviatoslav, des princes de leur sang et parlant leur langue, puis se convertirent en 988 au christianisme sous l’influence de missionnaires byzantins, et bĂątirent un Etat qui dura jusqu’à la conquĂȘte mongole au XIIIe siĂšcle, mais qui fut incapable d’enrayer la traite esclavagiste. Les Khazars, peuple turcomane plus ou moins judaĂŻsĂ©, expĂ©diaient les victimes de leurs rapts vers l’est, Ă  Itil, leur capitale situĂ©e sur la Volga, de mĂȘme qu’à Boulgar plus au nord, ainsi qu’à Boukhara et Samarcande, centres de castration et d’un commerce esclavagiste fructueux Ă  destination non seulement de Bagdad, mais aussi de l’ExtrĂȘme-Orient. Les Khazars quittĂšrent la scĂšne de l’histoire au XIe siĂšcle, Ă©liminĂ©s par les Byzantins, tandis que les VarĂšgues renonçaient Ă  la traite au XIIIe siĂšcle aprĂšs leur conversion au christianisme et au travail productif. C’est alors que les GĂȘnois, auxquels l’empereur latin de Byzance a confiĂ© la maĂźtrise de la mer Noire, entrent en scĂšne pour deux siĂšcles installĂ©s dans les anciennes colonies grecques qu’ils exploitent en intermĂ©diaires d’une traite alimentĂ©e par les razzias mongoles au dĂ©triment de Slaves et de Grecs orthodoxes ou de paĂŻens abkhazes, tcherkesses ou tatars, ils ravitaillent l’Egypte des Mamelouks en jeunes garçons destinĂ©s Ă  renforcer l’armĂ©e. Leurs rivaux vĂ©nitiens se taillent une petite part du marchĂ© servile, en se spĂ©cialisant dans l’exportation de femmes Ă  partir de leur port de Tana sur la mer d’Azov. ChassĂ©s de la mer Noire par l’avancĂ©e des Turcs ottomans, maĂźtres de Byzance depuis 1453, les Italiens se repliĂšrent sur la MĂ©diterranĂ©e orientale et laissĂšrent la CrimĂ©e aux Tatars. Ce peuple turco-mongol converti Ă  l’islam au XIVe siĂšcle fut le plus fĂ©roce esclavagiste de l’histoire russe, menant des incursions ravageuses du XVe au XVIIIe siĂšcle sur le monde russe. Vassaux des Turcs ottomans, les Tatars, ravitaillaient Istanbul et son empire en esclaves prĂ©levĂ©s sur les terres des Slaves orientaux. Leurs dĂ©prĂ©dations prirent fin sous le rĂšgne de la tzarine Catherine II, victorieuse de l’Empire ottoman. Un bilan dĂ©sastreux Le bilan humain de cette traite millĂ©naire est fort difficile Ă  quantifier, faute de documents, surtout pour les pĂ©riodes lointaines. Entre le VIIIe et le XIIe siĂšcle, Mr Skirda estime le nombre de victimes Ă  plusieurs centaines de milliers d’ĂȘtres humains, auxquels il faut ajouter un million de prisonniers rĂ©duits Ă  la servitude, s’ajoutant au million de tuĂ©s du fait de la conquĂȘte mongole. L’EncyclopĂ©die ukrainienne de 2002 a Ă©valuĂ© Ă  2 M / 2,5 M le nombre d’esclaves prĂ©levĂ©s par les Tatars sur l’Ukraine, la BiĂ©lorussie et la Moscovie entre 1482 et 1760, chiffre considĂ©rable si l’on tient compte de ce que la population de ces rĂ©gions entre ces dates peut ĂȘtre estimĂ©e Ă  5 ou 6 M d’habitants. Une caravane de dromadaires en AlgĂ©rie. La plus grande partie des Ă©changes commerciaux menĂ©s par les Radhanites entre Tanger et la MĂ©sopotamie aurait Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă  dos de dromadaire Le total des victimes de la traite des Slaves entre le VIIIe et le XVIIIe siĂšcle est Ă©valuĂ© en millions par Mr Skirda ; peut-ĂȘtre, si l’on veut ĂȘtre prĂ©cis, peut-on avancer le chiffre de 4,5 M d’ñmes, en se fondant sur le bilan de la traite barbaresque Ă©tabli par Mr Davies Ă  esclaves europĂ©ens pour le seul domaine de la MĂ©diterranĂ©e occidentale, sur une pĂ©riode quatre fois plus rĂ©duite. Ce prĂ©lĂšvement catastrophique a largement contribuĂ© au retard Ă©conomique de l’Europe orientale par rapport Ă  l’Europe occidentale. On ne suivra pas Mr Skirda sur certaines de ses conclusions par exemple lorsqu’il attribue la renaissance Ă©conomique occidentale des Xe et XIe siĂšcles aux profits rĂ©alisĂ©s par les marchands italiens grĂące Ă  la traite des Slaves, rejoignant le raisonnement des tiers-mondistes qui attribuent l’essor du capitalisme aux profits rĂ©alisĂ©s grĂące Ă  la colonisation ; on peut alors se demander s’il n’appelle pas Ă  une nouvelle repentance qui s’ajouterait Ă  celle que nous ordonne la bien-pensance gauchiste. De mĂȘme ses sympathies pour l’anarchie l’empĂȘchent-elles de rĂ©aliser le potentiel de protection assurĂ© par la puissance rĂ©galienne d’un Etat exerçant le monopole de la violence au service de ses ressortissants c’est l’avĂšnement de vĂ©ritables Etats en BohĂȘme, en Pologne ou en Russie qui mit fin aux intrusions prĂ©datrices provoquant la rĂ©duction en servitude de leurs habitants. Ces restrictions mises Ă  part, on ne peut que recommander la lecture d’un ouvrage qui nous rĂ©vĂšle un Ă©pisode ignorĂ© de l’histoire, dont la mĂ©connaissance est source du prĂ©jugĂ© voulant que les Blancs indo-europĂ©ens aient toujours Ă©tĂ© les mĂ©chants exploiteurs de la planĂšte, tandis que ceux qu’ils colonisĂšrent au cours des deux derniers siĂšcles sont crĂ©ditĂ©s des meilleures intentions du monde, puisqu’ils pratiquent une religion d’amour, de tolĂ©rance et de paix ». Abbon 12/07/2013 Notes 1 Alexandre Skirda, La Traite des Slaves l’esclavage des Blancs du VIIIe au XVIIIe siĂšcle, Editions de Paris Max Chaleil, octobre 2010. Historien et essayiste, Alexandre Skirda, nĂ© en 1942 de parents rĂ©fugiĂ©s de la guerre civile, est un spĂ©cialiste du mouvement rĂ©volutionnaire russe. Il a publiĂ© dans la mĂȘme collection Nestor Makhno, le cosaque libertaire, Les anarchistes russes, les soviets et la rĂ©volution de 1917, Le Socialisme des intellectuels de MakhaĂŻski traduction et prĂ©sentation. 2 Dimitri E. Michine, Sakalibas, slavaniĂ© v islamskom mirĂ© Sakalibas, les Slaves dans le monde musulman, 2002. 3 RadhĂąnites aristocratie marchande du monde juif mĂ©diĂ©val dont le nom persan, signifiant connaisseur des routes », Ă©voque le rayonnement mondial de l’Orient Ă  l’Europe et Ă  l’ExtrĂȘme-Orient. Mr Jacques Attali rend hommage Ă  leur connaissance des langues les plus variĂ©es et Ă  leur sens des affaires qui les rendirent indispensables dans les relations entre le monde arabe et la chrĂ©tientĂ©, notamment au cours du Haut Moyen Age cf. Les Juifs, le monde et l’argent, Paris 2002. Des auteurs persans et arabes attestent le rĂŽle des RadhĂąnites dans la traite esclavagiste et leur spĂ©cialitĂ© de la castration des esclaves par exemple Ibn Kordabeh, maĂźtre des postes persan en 847, ou Ibn Hankel, auteur arabe du Xe siĂšcle. 4 Georges Young, Constantinople des origines Ă  nos jours, Payot, Paris 1948. Correspondance PolĂ©mia – 14/07/2013 Image Le marchĂ© aux esclaves – Jean LĂ©on GĂ©rĂŽme, vers 1866

c était mieux du temps des blancs